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Patrimoine campanaire à Savièse

Cloches de l’église paroissiale et des chapelles saviésannes

Autrefois, la cloche servait de moyen de communication entre les villageois. Des sonneries bien distinctes
– invitaient à la prière de l’Angélus, matin, midi et soir, et permettaient aussi de connaître l’heure,
– appelaient les fidèles à la messe hebdomadaire,
– annonçaient le décès, cinq coups pour un homme, quatre pour une femme, en patois, clóca,
– sonnaient le glas, trois sonneries de 10 minutes, en patois tré j-ënmódé, pour un homme, deux pour une femme,
– et donnaient l’alarme en cas d’incendie (sonnerie rapide du tocsin).
C’est la cloche de l’église paroissiale qui annonçait le baptême d’un enfant, par trois coups pour un garçon, deux pour une fille.

Les sonneries étaient comprises de tous alors qu’aujourd’hui, bien souvent, on s’interroge en entendant une cloche ou un carillon : « Mais pourquoi ça sonne ? » Nous avons perdu nos repères parce qu’ils ont été remplacés par d’autres moyens de communication. (Tiré du Cahier granoisien, n° 13, avril 2019).

Partons à la découverte de ces dames d’airain !

Installées parfois de longue date dans le clocher, sait-on si les cloches portent un prénom ? qui sont leurs parrains et marraines ? quelles figures et inscriptions décorent leur robe ? la note de leur chant ? Aperçu de notre patrimoine campanaire.

Où y a-t-il des cloches ?

Les cloches présentées ont un profil dit gothique.
De haut en bas, on distingue :
– la couronne à six anses qui permet de fixer la cloche au joug par les ferrures ;
le vase ou la robe qui accueille les décorations (filet, frise, inscriptions et représentations) ;
– la panse ou partie inférieure parfois réservée à la mention du fondeur.
Les cloches sont coulées en bronze, un alliage de 22% d’étain et de 78% de cuivre.

Comment décrire une cloche ?
L’Office fédéral de la protection de la population, Protection des biens culturels, propose un aide-mémoire au format pdf.

Pour nous transmettre vos informations sur les cloches à Savièse : envoyez un mail à la Fondation Bretz-Héritier.

Lire notre article paru dans le Journal de Savièse en mars 2021 :

Journal de Savièse no 444 – mars 2021