Par Mario (Marie Trolliet), 1889
« Dans ce village, car c’en est un, Rouma, un nom doux à l’oreille, vous chercheriez en vain trace de pavé. Pour toute rue, il n’a que le chemin qui le traverse, sillonné d’ornières, creusé et déformé en tout sens par le passage du bétail, et l’eau qui s’échappe des fontaines, toutes les habitations à la débandade, plantées des deux côtés. Quelques pas vous le font voir d’un bout à l’autre. C’est tout, et si vous voulez, ce n’est rien. Mais si j’étais peintre, je me prendrais d’amour pour ces vieilles masures et leur pittoresque nid de feuillage. »
Remarque : Mario est à Savièse le jour de la Fête-Dieu à Roumaz-Ormône en 1886