Un bel ouvrage disponible à la Route de la Chervignine 48 !
Au prix parrainé de CHF 40.– (possible envoi postal CHF 7.–)

Ce livre est en vente chez nous (Chervignine 48); à la Bibliothèque de Savièse, Ch. de Moréchon; à l’espace d’exposition de la Maison de commune aux heures d’ouverture;
et à la librairie La Liseuse à Sion.

Consulter la table des matières du livre.
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Imprimé en Valais chez Gessler SA que nous remercions.
Des images en vidéo

Église de Saint-Germain – Un demi-millénaire 1523-2023

En mai 2023, l’église de la paroisse de Savièse fête ses 500 ans. La FBH s’associe aux manifestations du Jubilé des 27 et 28 mai 2023 en publiant un ouvrage collectif au format A4 horizontal avec 256 pages et 500 illustrations. Préface : Professeur Gaëtan Cassina.

Dix-sept contributeurs ont rejoint le projet de recherches et d’écriture et ont abordé les thèmes suivants :

Il était une Foi… – Jean-François Luisier
Saint Germain de Savièse dès le milieu du Xe siècle – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier
De l’église d’Ulrich Ruffiner en 1523 à celle de 1932 – Anne-Gabrielle, Nicola-V. Bretz-Héritier et Valérie Roten
L’horloge du clocher et le cadran solaire – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier et Pierre Dubuis
La rénovation de l’église paroissiale de Saint-Germain en 1933 – Valérie Roten
Saint-Germain, un monument de pierre – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier et Hans-Rudolf Pfeifer
La charpente de l’église et du clocher – Vincent Lugon et Nicola-V. Bretz
Les vitraux d’Ernest Biéler (1934) – Valérie Roten
Les vitraux en images – abbé Jean-François Luisier et curé Pierre Jean
Une pièce de verre, un nom, un prénom… – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier
Le chemin de Croix en mosaïque d’Ernest Biéler – Fanny Corvaglia-Schupbach et Maria Portmann
Voûtes et ornementation des clés de voûte – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier, Nicola-V. Bretz et Aline Héritier
Retables paroissiaux : saints Germain, Antoine, Marie, Sébastien et Joseph, priez pour nous ! – Aline Héritier
Le trésor de la paroisse de Savièse – quelques pièces d’orfèvrerie – Sophie Providoli
La chaire, les fonts baptismaux et la porte du XVIIe siècle – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier
Les orgues de Savièse – Benoît Dubuis
Un monument historique et ses dépendances à entretenir – Anne-Gabrielle Bretz-Héritier
Les sept cloches de l’église Saint-Germain de Savièse – Fabienne Hoffmann et Patrick Bérard
L’ordre des sonneries – Jean-Cyril Herren
Des cantiques populaires de Savièse à la Messe du Jubilé – Bernard Héritier
Capsules poétiques – Jacques Pattaroni

Nous remercions les collaborateurs de l’imprimerie Gessler SA à Sion et Saint-Pierre-des-Clages, ainsi que ceux du relieur Schumacher SA à Schmitten, pour leur travail et leur accueil.

De novembre 2022 à mars 2023, nous avons activement recherché des parrainages pour mettre en vente l’ouvrage au prix avantageux de CHF 40.–

Pour leur soutien financier, nous remercions chaleureusement les personnes, les institutions, les entreprises et les organismes suivants :
Service immobilier et patrimoine, et Service de la culture du Canton du Valais
Loterie romande par sa délégation valaisanne, Sion
Fondation Philanthropique Famille Sandoz
Municipalité de Savièse
Fondation Argema
Fondation Paul & Marcelle Blondin
Abbé Jean-François Luisier, curé de Savièse
La Fête-Dieu de Savièse par les comités de Saint-Germain, Granois, Chandolin, Roumaz-Ormône et Drône
Raymond Dumoulin, Sion
Rose Marie Roten Dumoulin, Savièse
Raiffeisen
Sœurs de Sainte-Ursule de Sion
Classe 1963 de Savièse
Udry Construction SA, Savièse
Menuiserie Éric et Gilbert Jollien SA, Savièse
Pompes funèbres J. Voeffray & Fils, Sion
Cécilia, chœur mixte, Savièse
Pompes Funèbres Associées SA, Sion
Patrimoine Valais romand, Sion

Un livre sur l’église !

Vernissage du livre, samedi 27 mai 2023, 17h, à l’église de Saint-Germain

Message d’Anne-Gabrielle Bretz-Héritier

Monsieur le Curé Jean-François Luisier, Monsieur le président Sylvain Dumoulin,
Mesdames et Messieurs les co-auteur·e·s,
Relecteurs et relectrices, Donateurs et donatrices, Mesdames et Messieurs,

Au nom de la Fondation Bretz-Héritier, je vous salue et je vous remercie de votre présence pour ce temps de partage autour du livre « Église de Saint-Germain – Un demi-millénaire 1523-2023 » qui paraît à l’occasion de son jubilé. Une église scrutée de fond en combles, une église qui se décline aujourd’hui par son patrimoine artistique et religieux, son architecture et son vécu.
Il y a 60 ans, portée par ma marraine, accompagnée de mon parrain, de papa et de la sage-femme Cécile, j’ai traversé cette allée principale pour recevoir le baptême dans le chœur de l’église. C’était un samedi saint et c’était une nouveauté voulue par notre curé Charles Mayor dans la mouvance du Concile Vatican II.
Il y a 35 ans, Nicola et moi, nous étions ici, et nous nous sommes engagés par le mariage.
Il y a 10 ans, nous accompagnions pour leur enciellement Marie-Cécile et Germain entourés d’une communauté fervente et nombreuse.
Il y a 3 mois, ma petite-nièce Mathilde recevait ici le baptême… et la vie continue !

Je pourrais multiplier les exemples que ce bâtiment « église » m’a permis de vivre. Vous aussi, comme moi, vous pourriez partager les moments forts vécus ici : vos rites en communauté ou vos découvertes artistiques et patrimoniales… L’église de Saint-Germain remplit sa mission d’accueil depuis cinq siècles, elle apporte sérénité et beauté. Il me tient à cœur d’avoir une pensée émue pour celles et ceux qui nous ont précédés dans cette église, j’entends leur murmure en patois et je voudrais leur dédier l’Ave Maria tel qu’il a été imaginé en patois de Savièse par le Père Zacharie Balet.

Boundzò Marie, mé fé tan pliji d’ini vó jé tróoua,
pó chin kyé vou’éité i plo dzinta flöo dou moundó,
tòta blantse é parfoumaé dou Boun Djyo kyé vó pòrta.
Bóna Marié, chóplé, pitchya dé mé,
Chéi on’anchyanéta tan póoura é plin.na dé pétchya !
Pitchya dé mé óra é can mé fódré mouri
prindé-mé adon pé a man pó mé mena ina-ouéi avouéi vó.
A révêre Marie !

Pour reprendre les propos de notre curé Jean-François, lors de son homélie d’ouverture du jubilé, je vous invite ce soir, toutes et tous, à manifester joie et reconnaissance en applaudissant la jubilaire du jour, notre église paroissiale de Saint-Germain, pour tout ce qu’elle nous permet de vivre de bien et de beau. (…)
–  J’adresse un immense merci à toutes les personnes qui ont rendu possible l’édition de l’ouvrage « Église de Saint-Germain » sous-titré en majuscules par l’anagramme « EN PIERRE & EN PRIÈRE ».
–  Merci aux contributrices et contributeurs qui se sont attelés avec compétence à l’étude et à la présentation d’un aspect particulier de l’église, merci à Patrick, Fanny, Benoît, Pierre, Aline, Bernard, Jean-Cyril, Fabienne, Vincent, Jean-François, Jacques, Hans-Rudolf, Maria, Sophie et Valérie.
–  Un merci particulier à celles et à ceux qui ont offert leur travail et qui permettent ainsi au projet d’être réalisé d’une belle manière.
–   Merci au professeur Gaëtan Cassina pour ses conseils avisés et la préface qu’il nous offre.
–   Merci à Dominique, Ursula, Rose Marie, Jean-Pierre, Aline et Gisèle qui ont eu la lourde tâche de nous épauler dans la relecture de l’ensemble de l’ouvrage.
–   Merci aux personnes, aux institutions, aux fondations, aux entreprises, à la classe 1963 et aux cinq comités de la Fête-Dieu qui ont soutenu financièrement le livre et permettent sa mise en vente au prix exceptionnel et parrainé de 40 francs.
–   Merci à toutes celles et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur pierre à l’édifice et généré de beaux moments dans cette aventure éditoriale. C’est un livre qui aboutit grâce à un magnifique réseau de compétences et de bonnes volontés.

Nicola et moi avons porté ce livre, de l’initiative à sa réalisation : il a, comme tous les autres avant lui, envahit notre vie familiale. Nous sommes heureux et fiers de poursuivre notre mission dans la valorisation et la transmission du patrimoine saviésan. Ce soir, il est bienvenu le temps de lâcher prise, de laisser notre ouvrage partir à la rencontre des lectrices et des lecteurs, en lui souhaitant tout le succès qu’il mérite. La réalisation de ce livre a bénéficié de trois importants soutiens. Pour leur accueil au projet et le soutien manifesté tout au long de sa réalisation, je voudrais ce soir remercier la Paroisse de Savièse par l’abbé Jean-François, la Commune de Savièse par son conseil communal et le Service immobilier et patrimoine de l’État du Valais par Madame Maria Portmann, conservatrice cantonale des monuments historiques, retenue ce soir par d’autres obligations.

Monsieur le Curé, cher Jean-François, je me souviens de notre première discussion lors de ton arrivée à Savièse en 2009. Il était question de la Fête-Dieu à Savièse et de sa transmission. Aujourd’hui, tu peux être fier d’avoir contribué à maintenir cette tradition vivante tout comme l’Église de Saint-Germain avec un E majuscule. Dans la même lignée, tu as rendu ce livre bien vivant en reliant ton message pastoral au patrimoine. C’est avec plaisir, cher Jean-François, que je te cède le micro.

• Message de l’abbé Jean-François (lire ci-dessous) / Merci…

J’invite maintenant notre voisin, poète et ami, Jacques Pattaroni, à déclamer le slam qu’il a adapté librement de « Roméo et Juliette » de Grand Corps Malade : « Savièse c’est pas Paname » (en 2016 à l’occasion de la rénovation des éclairages de l’église).

• Slam de Jacques / Merci…

Le Conseil communal de Savièse a pris récemment plusieurs décisions en vue de la protection des biens culturels de notre église. Au travers du livre, les lectrices et les lecteurs sont par exemple les premiers bénéficiaires de très belles photos professionnelles de l’église. Je remercie le Conseil et j’invite Monsieur Sylvain Dumoulin, Président de la commune, à nous adresser son message.

• Message de Sylvain / Merci…

Merci à vous toutes et tous de votre présence. Je vous souhaite une belle soirée et un joyeux jubilé.

Message de l’abbé Jean-François Luisier lors du vernissage du livre, le 27 mai 2023

Chers Amis, je prends la parole pour signifier ma reconnaissance envers la Fondation Bretz-Héritier, amicalement envers vous, Anne-Gabrielle et Nicola… et tout le team familial, d’accord, qui va avec.

C’est vrai, tu m’avais dit, Anne-Gabrielle, sache que la Fête-Dieu est une tradition vivante, je n’avais pas entendu cette phrase en 1992 quand je suis arrivé comme vicaire, mais en automne 2009, elle m’a ouvert, cette phrase que tu m’avais dite, sur des possibles et des rêves que nous sommes en droit de faire, à partir d’une tradition que l’on pense parfois uniquement avec des clichés. On dit qu’elle est muséale, qu’elle est figée, qu’elle est intouchable, cette tradition, qu’elle est parfois intégriste, et je découvrais alors, dans cette première discussion, cette mission commune que nous recevons, prêtres et laïcs, de faire vivre la tradition, de la conduire dans la décennie qui arrive, dans le siècle qui s’avance devant nous.

Et je découvrais cette personnalité, votre personnalité en tant que fondation et édition, ouverte à la culture, entre autres aux faits religieux, aux racines et aux archives. Je sentais une collaboration qui pouvait naître avec ce genre de regard que vous incarnez dans votre écriture, dans votre finesse photographique, dans les débats qui se sont ouverts entre nous, au fur et à mesure de mes questions et de mes découvertes. Tout cela m’a plu et alors cela s’est concrétisé par ce merveilleux ouvrage.

Et j’aimerais remercier et féliciter tous les contributeurs – et tu les as déjà cités, je poursuis – en disant que ce livre est très beau, il me conforte dans le fait qu’il n’a pas tous les chapitres et qu’il faut continuer, continuer à chercher, continuer à s’émerveiller sur les possibles et des rêves pour que vraiment le fait religieux à Savièse soit contagieux, soit reconnu, pourquoi pas pris en exemple. Certains ont un patrimoine viticole, d’autres un patrimoine de costumes, d’autres un patrimoine touristique… nous nous avons ce patrimoine religieux qui est fort.

Eh bien l’avenir est vraiment dans ce sens, dans l’intégration et non pas dans séparation entre foi et société. Distinction, oui, mais pas séparation, sinon les enfants de demain vont souffrir de ce manque de spiritualité si on ne leur parle pas de ce patrimoine religieux.

Pour terminer, hier soir, « mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, pas de boogie woogie avant les prières du soir », vous connaissez, eh bien oui, hier soir, il y a eu boogie woogie, plutôt la techno, et je regardais cette église du dehors, qui s’adapte, qui s’adapte encore. Autrefois, il y avait de l’encens, aujourd’hui y’a même des fumigènes… Je les voyais hier soir qui sortaient du clocher… Elle s’adapte, l’église, autrefois le curé faisait le tour pour faire absolument rentrer les gens qui traînaient au bistrot, qui ne rentraient pas, aujourd’hui l’église, elle rassemble, elle s’est adaptée, dedans et dehors, sans aucun jugement, aucune emprise. Autrefois, vous voyez, il y avait des chandelles, pas d’électricité, on avait froid, Aujourd’hui, il y a l’électricité, elle s’est adaptée, cette église. Autrefois, il y avait la chaire, là comme unique sono on pourrait dire, aujourd’hui, il y a la technique, les micros, une régie. Autrefois, il y avait les marguilliers, avec leurs souliers à clous qui usaient les escaliers – on a vu à l’entrée – Aujourd’hui, c’est Jean-Cyril qui pilote un système informatique auquel chaque cloche, pourtant cinq cents ans, chaque cloche obéit, au pilotage automatique et informatique.

Autrefois, il y avait un missel pour chacun, aujourd’hui il y a deux écrans, un pour les touristes, un pour ceux qui viennent chanter avec nous. Comme quoi, cette église est un modèle d’intégration, un puits de sagesse, un trait d’union de générations, un pont entre le ciel et la terre.

Et ce livre en est vraiment le reflet. Merci d’y avoir pensé, merci de l’avoir travaillé avec autant de professionnalisme, merci beaucoup.

Voir notre page sur les cloches de l’église de Saint-Germain

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