Jacques Pattaroni, postface, Le Patois de Savièse, tome 8, 2005
« Balbutiant maladroitement mes premières notes sur les bancs de La Cécilia, je surpris un soir l’arrière-garde des basses qui dans mon dos s’agitait. Plus que le murmure d’un bisse, c’était comme une gerbe fraîche retombant en gouttelettes grêlantes et douces au creux de mon oreille. Les hommes parlaient : la vigne, la vie. Et la source particulière de leurs mots ne tarissait plus, arrosant ma curiosité. »