Par Albert Mathier (1901-1998), Editions Racines du Rhône, 1990, pp. 85-86
« Savièse. Qui ne connaît pas cette région à dix minutes de Sion-la-ville et pourtant encore si terrienne. (…) Il ne faut pas les égratigner les Saviésans, car s’ils se lèvent, gare à vous. A l’amitié, au naturel, ils répondent par une hospitalité des premiers jours de l’ère chrétienne, car ils sont restés purs. Le « vous » qu’à certains Messieurs de la ville pour marquer la distance et encore avec peine, le « tu » ils l’adressent à l’inconnu de passage, à tout le monde, pour marquer instinctivement que nous sommes faits de même chair. »