Marguerite Burnat-Provins à Savièse, 2016, p. 102
« Le vent tourne autour de la ruine, s’arrête comme s’il entendait un bruit insolite, et tout à coup s’élance dans la vallée, vers le midi. Alors monte un hymne triomphal, une féerique lumière irradie la plaine où l’on distingue un voyageur géant. Sa barbe rouge s’étale sur son manteau brodé de rayons, le bas de son mulet est tout doré, ses besaces regorgent de richesses. C’est l’Eté qui vient. »
Le Chant du Verdier (1906)
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