» Au-dessus de l’église que le peintre Biéler a décorée et dont le clocher de style roman se tient très droit depuis le XIIe siècle, on fait halte à la maison de commune. Le secrétaire bombarde le président de questions, de lettres à signer, de renseignements à fournir, de décisions à prendre. Ouf ! Quand il en a fini avec les affaires de ses administrés, Monsieur Héritier nous fait voir les archives de Savièse. Armé d’une bougie, on s’enfile dans un escalier en colimaçon, on traverse une salle flanquée d’une énorme cheminée, on peine sur les serrures d’une antique porte de fer, dont un des cadenas pèse plus d’un kilo ! Les archives sont conservées dans une petite pièce voûtée, qu’aère une fenêtre grillagée. Manuscrits anciens, coffres, parchemins sont sortis de leur tombeau. On lit, en passant, qu’en 1518, la commune de Savièse, dévastée par la peste, ne comptait plus que 150 habitants. Elle en a plus de trois mille aujourd’hui. On y apprend aussi l’histoire du vieux bisse. »
Veille de vendanges à Savièse, par Ch.-A. Nicole. Lire l’article intégral de L’Impartial du 2 octobre 1943, sur
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